Rien ne me prédestinait à devenir romancière. La difficulté de la vie de bergère ne semblait pas, au
premier abord, laisser beaucoup d’espace à l’écriture.
Et pourtant la sérénité qui émane des alpages et pâturages m’ont conduit au rêve, à échafauder des
histoires, des fictions exitant mon imaginaire.
Et les personnages finissent par vivre dans mes romans.

Lire un livre, c’est partager les mots, les
émotions, les histoires.

En couchant mes rêves sur le papier, je sens déjà vos doigts tourner délicatement la page, votre regard
frôler les mots, l’esquisse d’un sourire à l’évocation d’un personnage ; j’imagine sans effort vos soupirs
d’aise… enfin un moment tranquille, les doigts de pieds en éventail… Et je frémis de plaisir à l’idée du
vôtre…